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Par Anonyme, le 20.09.2023
excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022
exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022
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Par Anonyme, le 11.07.2021
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Par Anonyme, le 04.06.2021
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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour :
14.11.2025
1368 articles

LES FURIESde Anthony Mann 1950
(The Furies)
Sidonis Calysta le 12 juillet 2025 en COMBO
Bonus vidéo (**)
Coffret contient 1 livret un livret rédigé par
Jean-François Giré (60 pages)
le DVD et le BLU-RAY du film
Les furies est l’histoire d’une famille où règne un patriarche Temple C. Jeffords (Walter Huston ) un père veuf d’une fille Vance (Barbara Stanwyck) qu’il idolâtre et d’un garçon passé au deuxième rang. L’action s’ouvre par le mariage de ce dernier Clay (John Bromfield )
Vance sait et devine son père : elle est peut-être la seule résistante à cet oligarque. Elle a pour ami d’enfance Juan Herrera (Gilbert Roland) ennemi juré de son père et pour amoureux Rip Darrow, (Wendell Corey ) un directeur de banque non moins ami du paternel.

Dans ce monde peu amical va s’insérer une idylle Flo Burnett (Judith Anderson) une femme rencontrée par Temple C. Jeffords dont la présence va contrarier qui sent non sans raison en elle une arriviste Temple C. Jeffords Vance va lutter contre cette femme sans scrupule physiquement et psychologiquement au risque de couper les ponts avec son géniteur et de s’allier à ses deux ennemis précités. Et une guerre sans merci ni dommages collatéraux va poindre
Nous sommes den pleine tragédien qui voit des personnages importants voire illustre en prise avec des conflits intérieurs et un destin malheureux. Le sujet est intense du fait de l’implication de la famille ici cellule destructrice et énigmatique
Ne fusse que le personnage de Vance femme possessive aussi, ambiguë ne fusse que par son rôle de fille omniprésente, affectueusement amoureuse du paternel et qui veut reprendre et surtout ne pas perdre sa place de première dame et séductrice même avec son entourage masculin.
D’ailleurs elle n’est point sa fille par accident ; elle est de la même trempe que « son gouverneur » de père : elle se plie mais ne rompt jamais.
L’homme chez Anthony Mann n’est pas une entité parfaite, il se déshumanise pour arriver à ses fins IL est excessif, possessif et dictatorial. Ici il voit grand son maitre à penser n’en est pas moins Napoléon et ses ambitions sont identiques. Anthony Mann impose la tension que le noir et blanc accroit tout comme l’évolution scénaristique qui passe au conflit familial à la vengeance filiale via la pendaison acte tout aussi délictuel que le vol de chevaux et qui est décrété par le patriarche devenu juge, juré et juriste.

Cette résistance subite de la fille à la relation ambiguë avec son géniteur laisse pantois et redonne du tonus à une histoire de bruit et de fureur qui n’en marquait pas.
Cette Vance est une femme exclusive qui, désire être en tête d’affiche face à ces trois hommes qui l’accaparent
Le script est tiré d’un roman de Niven Busch dont les écrits ont donné des films imposants si ce n’est mémorables :La foule hurle The Crowd Roars réalisé par Howard Hawks, sorti en 1932 ; Duel au soleil (Duel in the Sun) et le sombre et magnifique westernLa Vallée de la peur (Pursued) réalisé par Raoul Walsh en 1947 ; deux œuvres où la famille non plus n’est pas épargnée suivi d’autres westerns 1951: Les Aventures du capitaine Wyatt (Distant Drums) de Raoul Walsh et en 1955 :Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa) de George Sherman aux trames plus reposantes
Premier des dix westerns de ce réalisateur qui va se classer dans les 3 plus grands du genre avec cet apport Presque irréprochable et Presque parfait ; n’ayons pas peur des superlatifs : l’homme est un géant, un faiseur d’histoires comme par deux qui introduisit - et ce ne fut point son seul mérite -James Stewart dans le western lui l’acteur impressionnant canton dans des comédies
Peut-on regretter ce script-là qui se sacrifiât pour imposer la fameuse « Happy end » hollywoodien au lieu du round final
Cela n’enlève à la peinture ô combien riche de ce quatuor infernal qui dévoile que chacun d’entre eux est furieux, frustré et en colère permanente. Le ton est cinglant, glacial et non moins attachant outre le rapport père-fille, celui de la fille et de la mère absente dévoilée par le port de robes de la défunte que l’époux idolâtre transformant sa chambre en mausolée
Autre personnage non énigmatique est Flo Burnett femme calculatrice qui ne cache point son jeu et sera la première victime dans cette famille démembrée
Cinq des 10 films qu’ils tournèrent ensemble furent des westerns (1) dont nous avions pensé que du positif :Je suis un aventurier (The Far Country) 1954 ; Anthony Mann non avare de chefs d’œuvre nous en offre un nouveau, véritable pépite, encore plus sombre plus réaliste et dénonciateur de l’ambition humaine” (sic) dewinchester 73 de 1950 nous ajoutions que c’est une œuvres emplie de pragmatisme. Ce réalisme se retrouve dans la peinture ses personnages tout aussi noirs et fourbes les uns et les autres (sic) dela ruée vers l'ouest Cimarron 1960 “film historique où il traite de l’émergence du racisme il pointe du doigt une ville se vantant de personnifier la démocratie parfaite , montra nt ses règles détestables de sélection , ses politiques arrivistes, son intolérance vis à vis des indiens Quant à son autre chefs d’œuvre la porte du diable film Devil's Doorway nous soulignons
Le film magistral mené rappelant par instant l’impressionnisme allemand des années 20 est impressionnant et marque d’une pierre blanche le genre. Il devient par son parti pris, son non conformisme un film politique, une arme persuasive et son metteur en scène un cinéaste à suivre(sic)

De surcroit il fut le premier en 1950 ou un des premiers à défendre ouvertement la cause des indiens et il sera rejoint par d’autres (2)
Si nous ne plaçons point cet essai parmi les plus réussis de son auteur qui étonnamment et cela confirme son savoir-faire nous proposa la même année 1950 : La Porte du diable (Devil's Doorway) et Winchester '73Diantre quel artiste.
*
Le film frôlant le chef d’œuvre ne perd rien de son intérêt grâce certes à une réalisation dynamique , sobre , à un scénario puissant et à cette troupe d’acteurs superbes :
ALBERT DEKKER indispensable second couteau dans des westerns (1969 :La Horde sauvage (The Wild Bunch) de Sam Peckinpah) , des polars (1944 :Angoisse (Experiment Perilous) de Jacques Tourneur) et des drames (1955 :À l’est d’Éden (East of Eden) d’Elia Kazan)

THOMAS GOMEZ aux personnages ayant un bagout exceptionnel il côtoya en faire valoir des grandes pointures : Yvonne De Carlo (1948: Casbah de John Beery ) Humphrey Bogart (1948 :Key Largo de John Huston) John Garfield (1948 :L'Enfer de la corruption (Force of Evil) d'Abraham Polonsky :)
GILBERT ROLAND par contre il figure principalement au générique de nombreux westerns : 1951 :Le Signe des renégats (Mark of the Renegade) d'Hugo Fregonese -- 1955 :Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa) de George Sherman--Bandido caballero (Bandido) de Richard Fleischer --1957 :Terre sans pardon (Three Violent People) de Rudolph Maté-- 1958 :Duel dans la Sierra (The Last of the Fast Guns) de George Sherman--1959 :Le Bagarreur solitaire (The Wild and the Innocent) de Jack Sher-- 1964 :Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) de John Ford sans oublier son passage dans le western italien avec : 1967 :Je vais, je tire et je reviens (Vado... l'ammazzo e torno) de Enzo G. Castellari1968 :Django porte sa croix (Quella sporca storia nel west) d'Enzo G. Castellari 1968 :Chacun pour soi de Giorgio Capitani
Il sera enfermé dans des rôles hispaniques lui le mexicain de naissance ou d’indien, des types racés, distingués avec une certaine classe

WENDELL COREY fricota avec le western : 1951 :Les Rebelles du Missouri (The Great Missouri raid) de Gordon Douglas où il fut Frank James -- 1966 : Waco et 1967 :Fort Bastion ne répond plus (Red Tomahawk) de R.G. Springsteen- 1968 Le pistolero de l'enfer de Michael D. Moore L’acteur nous a toujours laissé perplexe quant à son jeu malgré une présence et sa filmographie nous donne un peu raison
Seules se détachant sur ses 80 rôles : 1948 :Les Anges marqués (The Search) de Fred Zinnemann -- 1954 : Fenêtre sur cour (Rear Window) d'Alfred Hitchcock -- 1955 :Le Grand Couteau (The Big Knife) de Robert Aldrich --1956: Le tueur s'est évadé (The Killer is loose) de Budd Boetticher

JUDITH ANDERSON est connue pour le rôle de la gouvernante Mrs Danvers dansRebecca d'Alfred Hitchcock et remarquée dans celui de Buffalo Cow Head en 1970 :Un homme nommé cheval(A Man Called Horse), d'Elliot Silverstein. Elle fut aussi la tante rivale de Gene Tierney dansLaura d'Otto Preminger (1944), la mère coupable deLa Vallée de la peurde Raoul Walsh en 1947 et Memnet dans 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments), de Cecil B. DeMille

WALTER HUSTON remporta l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pourLe Trésor de la Sierra Madre réalisé par son fils John Huston.IL s’était illustré en 1943 :Le Banni (The Outlaw) de Howard Hughes où il jouait le superbe Doc Holliday et dans un autre western en 1932 :Law and order de Edward L. Cahn scénarisé par John Huston, d'après le roman Saint Johnson de William R. Burnett. Les Furies fut le dernier films de la cinquantaine qu’il fit.

BARBARA STANWYCK géante comme à l’accoutumée , épatante qui se vit offrir les grâces d’un Capra : 1931 :La Femme aux miracles (The Miracle Woman) -- 1932 :La Grande Muraille(The Bitter Tea of General Yen) -- 1941 :L'Homme de la rue (Meet John Doe ---, d’un Wellman, 1932 :Mon grand (So Big!) etThe Purchase Price d’un Billy Wilder qui lui offrit son rôle le plus mémorable , le plus sombre avec en 1944 :Assurance sur la mort (Double Indemnity) , d’un Howard Hawks : 1941 :Boule de feu (Ball of Fire) dun King Vidor 1937 :Stella Dallas , d’un Robert Wise : 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite)
Celle qui revendiquer des rôles de femme forte s’adonna au western avec des films inoubliables où elle sut se montrer juste : 1935 :La Gloire du cirque (Annie Oakley) de George Stevens -- 1953 :Le Souffle sauvage (Blowing Wild) de Hugo Fregonese -- 1954 :La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) d'Allan Dwan -- 1955 :Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté : -- 1956 : La Horde sauvage(The Maverick Queen) de Joseph Kane -- 1957 :Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller : où elle incarne une puissante propriétaire terrienne qui dirige une bande de hors-la-loi Au final une carrière exceptionnelle pour une actrice qui ne l’était pas moins. . C’est dans des rôles de femme tenace, décidée, de leader que l’actrice exploitera le long de sa carrière
NOTES
(1) westerns Winchester '73 (1950), Les Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et L'Homme de la plaine (1955).
(2) Sur le territoire des Comanches Comanche Territory (1950) de George Sherman -- La Flèche brisée (1950) Broken Arrow de Delmer Daves avec James Stewart justement -- La Captive aux yeux clairs (1952) The Big Sky de Howard Hawks – etc…

BONUS VIDEO (**)
Blu-ray :
Présentation du film par :
Jean-François Giré (2025, 11’28”)
Olivier Père (2025, 24’17”)
Interview d’Anthony Mann (« The Movies », 1967, 16’38”, VOST)
DVD :
Présentation du film par :
Jean-François Giré (2025, 11’28”)
Olivier Père (2025, 24’17”)
Interview d’Anthony Mann (« The Movies », 1967, 16’38”, VOST)
Bande-annonce (2’13”, VO)